Etat d’urgence sanitaire : la LDH de Toulouse crée une cellule de veille
COMMUNIQUE
Toulouse, le 24 mars 2020
Toute personne a le droit de circuler librement. L’exercice de ces droits ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au maintien de l’ordre public, à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui
(Article 2 protocole 4 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme)
Etat d’urgence sanitaire : la LDH de Toulouse crée une cellule de veille
Les limites actuellement apportées par les pouvoirs publics à la liberté de circulation sont légitimes au regard de la situation sanitaire. Elles doivent toutefois demeurer exceptionnelles, circonscrites dans le temps et prendre fin dès que leur nécessité ne sera plus établie. Elles doivent également être conciliées avec d’autres impératifs fondamentaux tels que le droit à la santé, notamment pour les personnes en situation de vulnérabilité, ainsi que les personnes détenues ou retenues tout en veillant à préserver les personnes amenées à devoir continuer à assurer leurs missions.
En raison des restrictions drastiques apportées à nos libertés fondamentales dans la situation actuelle, la section de Toulouse de la Ligue des droits de l’Homme entend maintenir une vigilance rigoureuse à l’égard des mesures et décisions prises par les pouvoirs publics.
Elle a en conséquence décidé de mettre en place une cellule de veille pour collecter toutes informations relatives à des mesures et décisions qui ne respecteraient pas scrupuleusement ces principes.
Elle invite les citoyennes et les citoyens, ainsi que toutes les organisations politiques, syndicales et associatives à l’informer de toutes situations porteuses d’atteintes aux libertés démocratiques ainsi qu’au droit à la santé, en utilisant l’adresse mail suivante : ldh.toulouse@gmail.com
Elle s’attachera à traiter ces informations avec la plus grande célérité, en s’adressant le cas échéant aux autorités publiques, et en diffusant des communiqués réguliers pour dénoncer les manquements à ces principes.
Ligue des droits de l’Homme de Toulouse
2, rue Saint Jean - Toulouse
05.62.26.69.19 (répondeur-enregistreur)