"Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa "
Soutien Réseau Education sans frontieres
Ca y est, la chanson "Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa " du Putois, est en vente au format audio sur Itunes pour 0,99 cts d’euros. Les bénéfices seront reversés à RESF. Vous trouverez toutes les infos et la chanson en écoute sur le site du putois http://www.leputois.com, avec la version Karaoké téléchargeable, pour les grands et les petits.
Et aussi, en lien sur http://www.myspace.com/leputois, découvrez la communauté musicale opposée à la politique de Nicolas Sarkozy.
Merci à tous les mails de soutiens, merci à tous ceux qui se mobilisent contre les expulsions de familles entières !
On parle de la chanson...
L’humanité Mercredi 19 Décembre 2006
Un single anti-Sarkozy
Un collectif d’artistes a créé un reggae fustigeant le ministre de l’Intérieur. Il reversera ses droits à RESF.
Nicolas Sarkozy s’appuie beaucoup sur son bilan sécuritaire pour mener campagne pour l’élection présidentielle de 2007. Prenant son contre-pied, ses détracteurs utilisent aussi l’argument pour lui barrer la route de l’Élysée. Et quand le « Putois » s’en mêle, ça ne sent pas bon pour le ministre de l’Intérieur. Le groupe de musiciens et d’artistes « citoyens » est le créateur d’un reggae qui cache des paroles plus dures que la mélodie gentillette et le refrain chanté par une voix d’enfant ne le laisseraient supposer : « Il rêve d’un régime spécial/ Son appétit est tyrannique/ Mes chers amis pour ceux qui tiquent/ Gare au Karcher, gare au Flash-Ball », chante une voix trafiquée.
« Notre chanson est en soi plus importante que ceux qui l’ont faite. » Aussi, tous les collaborateurs de l’oeuvre demeureront « totalement anonymes ». Alors qui se cache derrière le « Putois » ? « Aucun parti politique, ni association », jure l’auteur. Juste un groupe « profondément opposé à la politique de Nicolas Sarkozy ». Notamment à celle d’expulsions de familles sans-papiers dont les enfants sont scolarisés en France. Le single du « Putois » donne virtuellement la parole à une petite fille victime de la circulaire de juin 2006 : « Dis-moi Nico, est-ce que c’est vrai/ Que j’vais partir très loin d’ici/ Que mes copines, tous mes amis/ J’les verrais plus jamais, jamais ». Le « Putois » a officialisé « commercialement » sa convergence de point de vue avec le Réseau Éducation sans frontières, qui coordonne la lutte contre cette loi inique. Le morceau sera bientôt disponible sur I-Tunes, et les bénéfices en seront reversés à l’association. « Parce que nous estimons qu’ils font un travail tout simplement exemplaire », explique l’auteur. Une caisse pour alimenter le combat contre « le futur "grand" vizir de la République » ?
G. M.