Suite au rassemblement du 27 mars, poursuivre la mobilisation ! Une école, un toit, des papiers !
Réseau Education Sans Frontières 31
Le 27 mars devant la Préfecture, nous étions plus de 150 personnes pour défendre la régularisation des familles soutenues par les collectifs d’écoles et pour exiger également avec la campagne « Un toit pour apprendre » et suite à des occupations d’écoles, des conditions décentes d’hébergement et de logement pour les familles à la veille de la fin de la trêve hivernale.
Dix pétitions comprenant chacune plusieurs centaines de signatures ont été déposées pour la régularisation des dix familles actuellement soutenues, dont plusieurs étaient présentes lors du rassemblement. De nombreuses personnes et organisations ont pu apporter leur soutien, dont le maire et des élus de Portet-Sur-Garonne, mobilisés pour plusieurs familles dans leur commune.
La Préfecture a reçu dans un premier temps une délégation de la campagne « Un toit pour apprendre » qui demandé que soit programmée dans les meilleurs délais une réunion avec les représentants des différentes institutions concernées par l’hébergement (Préfecture, Mairie, conseil départemental). La délégation de Resf 31 (FCPE, collectifs d’école, Cimade, Ligue des droits de l’Homme) reçue dans une deuxième temps a pris acte des engagements des services de la Préfecture en terme de réexamen des situations des familles et de rencontres régulières.
La délégation Resf 31 a indiqué que les mobilisations des diverses associations partenaires de RESF et des collectifs concernent plus généralement la situation de très nombreuses familles et personnes résidentes en France depuis plusieurs années et qui sont confrontées à des réglementations administratives de plus en plus restrictives. La délégation a souligné également la situation des personnes ou familles, arrivées plus récemment, qui se voient refuser le dépôt d’une demande d’asile en France du fait de la procédure Dublin qui les oblige à retourner dans le premier pays d’entrée en Europe. Ainsi, faute de s’y soumettre, de nombreuses familles et personnes sont considérées « en fuite », et sont alors coupées des conditions minimales d’accueil liées à leur statut de demandeur d’asile, hébergement, santé, etc. avec des conséquences graves en terme de scolarisation et de condition de vie des enfants.
Les collectifs d’écoles, le Réseau Education sans Frontières et les organisations qui le soutiennent, restent mobilisés. De nouvelles actions seront proposées afin de faire place à la solidarité et aux droits humains.