LA PREFECTURE DE LA HAUTE GARONNE S’ACHARNE SUR LA FAMILLE TAHIRI !
Organisons une présence et une vigilance citoyenne :
mercredi 23 janvier à 9h30 à la cour d’appel
Salle de la « Tour de l’aigle »
Tribunal de Grande Instance - Place du Salin
Depuis maintenant des mois la famille TAHIRI, Roms kosovars réfugiés en France vit un enfer.
Ayant quitté un pays dans lequel elle était en danger, cette famille vit à Toulouse et a scolarisé ses enfants les plus âgés à l’école Benezet.
Depuis maintenant des mois la communauté scolaire, les parents d’élèves, les voisins, les élus locaux se sont mobilisés pour les garder parmi nous.
Depuis maintenant des mois, RESF 31 appuie ces initiatives.
Au début du mois de janvier, M. et Mme TAHIRI et leurs 5 enfants, dont le dernier est âgé de 6 mois ont été placés au centre de rétention de Cornebarrieu dans un état de détresse physique et morale qu’on peut imaginer !
Alors que le lundi 21 janvier le Juge de la Liberté et de la Détention limitait le renouvellement de leur rétention à 5 jours, leur laissant l’espoir d’une remise en liberté prochaine, la préfecture de la Haute Garonne poursuivait son acharnement à l’encontre de cette famille en faisant appel le lendemain de cette décision.
Alors que cette homme, cette femme, ces enfants vivent un quotidien à la limite du supportable, alors que leur reconduite dans le pays qu’ils ont fuit ne sera très certainement pas autorisée par la MINUK (Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo) au vu des risques encourus, alors que des solutions paraissent à portée de main quant à leur avenir, les services de la préfecture ne veulent rien entendre et poursuivent leur persécution gratuite.
Pour signifier notre indignation, pour exprimer notre solidarité, pour indiquer notre refus que de telles pratiques soient mises en œuvre en notre nom, soyons nombreux, silencieusement, à l’audience de la cour d’appel qui doit examiner le cas de cette famille.
Organisons une présence et une vigilance citoyenne :
Demain, mercredi 23 janvier à 9h30 à la cour d’appel
Salle de la « Tour de l’aigle »
Tribunal de Grande Instance - Place du Salin